Des résidences secondaires taguées en Bretagne : un acte militant ou un délit ?
Dans la nuit de samedi à dimanche, deux propriétés secondaires situées en Bretagne ont été la cible d'actes de vandalisme. Les façades de ces habitations ont été recouvertes de messages revendicatifs, dénonçant les inégalités sociales et l'accaparement des logements par des propriétaires aisés.
Un mouvement contestataire qui prend de l'ampleur
Ces actions s'inscrivent dans une série d'incidents similaires observés dans la région. Les auteurs, non identifiés, semblent vouloir attirer l'attention sur la difficulté croissante pour les locaux d'accéder à un logement abordable, notamment dans les zones touristiques très prisées.
Les réactions des autorités et des propriétaires
Les forces de l'ordre ont ouvert une enquête pour identifier les responsables de ces dégradations. Les propriétaires des biens concernés ont exprimé leur incompréhension et leur colère face à ces actes, qu'ils qualifient de "purement destructeurs".
Un débat plus large sur l'immobilier en Bretagne
Ces événements relancent le débat sur la régulation des résidences secondaires dans les régions où la pression immobilière est forte. Plusieurs associations locales réclament des mesures pour limiter l'achat de logements par des non-résidents, afin de préserver l'accès au logement pour les habitants permanents.
Points clés à retenir :
- Deux propriétés ont été taguées avec des messages politiques.
- Les auteurs n'ont pas été identifiés, mais leur motivation semble liée à la crise du logement.
- Les autorités ont réagi en ouvrant une enquête.
- Le débat sur la régulation des résidences secondaires est relancé.
Ces incidents soulignent les tensions croissantes autour de l'immobilier en Bretagne, une région où le marché est particulièrement tendu en raison de l'afflux de touristes et d'investisseurs extérieurs.