Révolution du Diagnostic de Performance Énergétique : Ce qui Change
Après des années de critiques concernant sa fiabilité, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) fait l'objet d'une refonte majeure. Ce changement impactera profondément les propriétaires, les locataires et les professionnels de l'immobilier. Découvrons ensemble les principales modifications.
Une nouvelle méthode de calcul
La nouvelle méthode de calcul, dite 'unifiée', se base non plus sur la consommation énergétique réelle du logement, mais sur ses caractéristiques physiques. Cela devrait permettre d'obtenir des résultats plus fiables et cohérents.
Des DPE opposables
Les DPE réalisés à partir du 1er juillet 2021 auront un caractère opposable. Cela signifie qu'ils pourront être utilisés comme preuve en cas de litige entre un propriétaire et un locataire, ou lors de la vente d'un bien immobilier.
Un classement plus sévère
Le nouveau DPE intègre désormais la prise en compte des émissions de gaz à effet de serre dans son classement. Cette évolution risque de dégrader la note de nombreux logements, en particulier ceux utilisant des énergies fossiles comme le fioul ou le gaz.
De nouvelles obligations pour les propriétaires
À compter du 1er janvier 2022, les propriétaires de logements classés G, F ou E (les 'passoires thermiques') ne pourront plus augmenter librement le montant de leur loyer lors d'un changement de locataire. En outre, à partir de 2028, la location de ces biens pourrait être interdite.
Un impact majeur sur le marché immobilier
Ces changements risquent de bouleverser le marché immobilier, en particulier pour les logements anciens et mal isolés. Les propriétaires devront engager des travaux de rénovation énergétique s'ils souhaitent maintenir la valeur de leur bien et le rendre attractif pour les locataires ou les acheteurs.