Marché de l'immobilier ancien : une croissance des prix en décélération

Le dernier baromètre LPI-SeLoger révèle un ralentissement général de l'augmentation des prix dans l'immobilier ancien. Découvrez les détails de cette tendance.

Marché de l'immobilier ancien : une croissance des prix en décélération

Le dernier baromètre LPI-SeLoger vient de paraître, et il soulève une tendance intéressante : le marché de l'immobilier ancien connaît un ralentissement général de la hausse des prix. Pourtant, cette décélération cache une réalité contrastée selon les différentes villes de France.

Les faits marquants du baromètre LPI-SeLoger

  • Ralentissement général : +4,7 % sur trois mois et +5,9 % sur un an, contre respectivement +6,1 % et +6,9 % il y a un mois.
  • Décélération à Paris : une hausse de +4,1 % sur trois mois et +6,3 % sur un an, après une augmentation de +6,5 % sur trois mois et +7,5 % sur un an.
  • Stabilité en petite couronne parisienne : les prix ont augmenté de +1,5 % sur trois mois et +4,8 % sur un an.
  • Accélération en grande couronne parisienne : +4,7 % sur trois mois et +8,8 % sur un an, contre +3,5 % et +8,4 % il y a un mois.
  • Décélération dans les grandes villes de province : +2,2 % sur trois mois et +5,1 % sur un an, contre +3,1 % et +6,0 % il y a un mois.

Un marché immobilier deux vitesses

Derrière ce ralentissement global, deux réalités coexistent. D'une part, certaines villes continuent d'afficher une hausse soutenue des prix, comme Bordeaux, Lyon, Montpellier, Nice ou encore Rennes. D'autre part, d'autres villes connaissent un ralentissement marqué, voire une stagnation des prix, comme Lille, Strasbourg, Nantes et Marseille.

Le point de vue de Michel Mouillart, économiste et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger

D'après Michel Mouillart, ce ralentissement général s'explique par plusieurs facteurs. Tout d'abord, la reprise économique a relancé le marché du travail, ce qui a permis à de nombreux ménages d'accéder à la propriété. Ensuite, les taux d'intérêt historiquement bas ont encouragé les investissements immobiliers. Enfin, le contexte sanitaire a favorisé la recherche de logements plus spacieux et mieux équipés.

Cependant, ces facteurs pourraient évoluer dans les prochains mois. En effet, la hausse des prix de l'immobilier commence à peser sur le pouvoir d'achat des ménages, et les taux d'intérêt pourraient augmenter légèrement. De plus, la fin progressive des mesures de soutien liées à la crise sanitaire pourrait entraîner une baisse de la demande.

En conclusion : un marché à surveiller de près

Le ralentissement général de la hausse des prix dans l'immobilier ancien est une tendance à suivre avec attention. Si certaines villes continuent d'afficher une dynamique positive, d'autres connaissent un ralentissement marqué. Dans ce contexte, il est essentiel pour les acteurs du marché immobilier de rester informés et réactifs afin de saisir les opportunités et anticiper les évolutions futures.

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