Nouveaux délais pour les passoires thermiques en copropriété
Le gouvernement et les députés ont récemment annoncé un assouplissement des obligations concernant les logements classés comme passoires thermiques, notamment dans les copropriétés. Cette décision vise à donner plus de temps aux propriétaires pour effectuer les travaux de rénovation énergétique nécessaires.
Un calendrier revu pour les copropriétaires
Les logements les plus énergivores, classés F ou G au diagnostic de performance énergétique (DPE), devront désormais respecter des échéances prolongées. Les mesures initiales prévoyaient une interdiction de location dès 2025 pour les logements les moins performants, mais cette date pourrait être repoussée pour certaines catégories de biens.
- Repoussement des échéances : Les copropriétés bénéficieront d’un délai supplémentaire pour se mettre en conformité.
- Aides financières renforcées : Des subventions supplémentaires pourraient être mises en place pour soutenir les travaux.
- Accompagnement des propriétaires : Un suivi personnalisé sera proposé pour faciliter les démarches.
Impact sur les locataires et le marché immobilier
Cette mesure pourrait avoir des conséquences majeures sur le marché locatif. D’un côté, les propriétaires auront plus de temps pour améliorer leurs biens, mais de l’autre, les locataires pourraient continuer à occuper des logements peu performants sur le plan énergétique.
« Ces ajustements sont nécessaires pour éviter une crise du logement, mais ils ne doivent pas retarder indéfiniment la transition écologique. » — Un expert en immobilier.
Quelles solutions pour les copropriétés ?
Plusieurs pistes sont envisagées pour accélérer la rénovation des passoires thermiques :
- Simplification des procédures administratives pour les travaux en copropriété.
- Création de guichets uniques pour centraliser les demandes d’aides.
- Sensibilisation accrue des propriétaires aux enjeux énergétiques.
Conclusion : un équilibre à trouver
Si ces mesures offrent un répit aux copropriétaires, elles soulèvent également des questions sur l’efficacité des politiques de rénovation énergétique. L’enjeu reste de concilier transition écologique et réalité économique pour les ménages.