Paris intensifie sa lutte contre les locations touristiques illégales
La mairie de Paris a récemment renforcé son arsenal juridique pour encadrer les locations de courte durée, notamment via des plateformes comme Airbnb. Les propriétaires qui ne se conformeraient pas aux nouvelles directives s’exposent désormais à des amendes pouvant atteindre 50 000 euros. Cette mesure s’inscrit dans une volonté de préserver le parc immobilier résidentiel et de lutter contre la spéculation.
Quelles sont les nouvelles obligations ?
Pour louer un bien sur une plateforme de location touristique, les propriétaires doivent désormais :
- Obtenir un numéro d’enregistrement délivré par la mairie.
- Respecter une durée maximale de location de 120 jours par an pour les résidences principales.
- Déclarer leur activité auprès des services fiscaux.
« Ces mesures visent à équilibrer le marché locatif et à protéger les habitants », explique un porte-parole de la mairie.
Des sanctions alourdies pour les contrevenants
Les propriétaires récalcitrants risquent désormais :
- Une amende pouvant aller jusqu’à 50 000 euros en cas de non-respect des règles.
- La suspension de leur activité de location touristique.
- Des contrôles renforcés par les services municipaux.
Pourquoi ces mesures ?
La ville de Paris justifie cette décision par plusieurs facteurs :
- La pénurie de logements pour les résidents permanents.
- L’explosion des loyers due à la transformation de logements en hébergements touristiques.
- La nécessité de réguler un marché en pleine expansion.
Comment se mettre en conformité ?
Pour éviter les sanctions, les propriétaires doivent :
- Vérifier leur éligibilité sur le site de la mairie.
- Faire une demande de numéro d’enregistrement en ligne.
- Tenir un registre des locations pour justifier leur activité.
Cette réforme s’inscrit dans une dynamique plus large de régulation du marché immobilier parisien, avec pour objectif de rendre la ville plus accessible à ses habitants tout en préservant son attractivité touristique.