Un ralentissement marqué dans plusieurs grandes villes
Le marché immobilier français traverse une période de turbulences, avec des disparités croissantes entre les territoires. Certaines métropoles voient désormais les transactions s’étirer sur des durées inhabituelles, signe d’un déséquilibre entre l’offre et la demande.
Les causes d’un marché en mutation
Plusieurs facteurs expliquent cette tendance :
- Hausse des taux d’intérêt : Les emprunteurs sont moins nombreux à pouvoir accéder à la propriété.
- Prix élevés : Les biens restent chers malgré une demande en baisse.
- Attentisme des vendeurs : Certains propriétaires refusent de baisser leurs prix, prolongeant les délais.
Les villes les plus touchées
Parmi les agglomérations où les délais de vente ont le plus augmenté, on trouve :
- Lyon : La capitale des Gaules connaît un net ralentissement, avec des biens restant en moyenne 3 mois de plus en vente qu’auparavant.
- Bordeaux : Autrefois très dynamique, la ville voit désormais les transactions s’allonger de manière significative.
- Marseille : Le marché méditerranéen subit également ce phénomène, notamment pour les logements de standing moyen.
Des opportunités pour les acheteurs ?
Cette situation pourrait toutefois représenter une aubaine pour les acquéreurs patients. Avec des délais plus longs, les vendeurs pourraient être plus enclins à négocier, offrant des marges de manœuvre intéressantes.
« Le marché est en train de se rééquilibrer, mais cela prendra du temps », souligne un expert immobilier.
Perspectives pour les mois à venir
Les professionnels du secteur anticipent une stabilisation progressive, mais les délais de vente devraient rester élevés dans les zones les plus tendues. Les acheteurs doivent donc adapter leur stratégie, en misant sur la patience et la négociation.