Marché immobilier : variations de prix notables en août 2022
Parcourez notre analyse des fluctuations contrastées des prix de l'immobilier selon le baromètre LPI-SeLoger d'août 2022.
Hausse des prix dans les grandes villes
Le baromètre LPI-SeLoger d'août 2022 révèle une hausse des prix de l'immobilier dans certaines grandes villes de France. En tête de liste, on retrouve Nice, qui enregistre une augmentation de 1,2% en un mois. Bordeaux et Toulouse ne sont pas en reste, avec des hausses respectives de 0,9% et 0,8%.
Les exceptions notables
Dans ce contexte de croissance, deux villes font figure d'exception : Paris et Lyon. La capitale observe une légère baisse de 0,1%, tandis que la ville des Lumières enregistre un recul de 0,4%.
Évolution des prix dans les communes de banlieue
Hausse dans la proche couronne
Les prix de l'immobilier continuent d'augmenter dans les communes de la proche banlieue parisienne. Cette tendance concerne notamment les départements des Hauts-de-Seine (+0,6%), de la Seine-Saint-Denis (+0,5%), et du Val-de-Marne (+0,4%).
Baisse dans la grande couronne
En revanche, les prix enregistrent un repli dans la grande couronne. Les départements de l'Essonne (-0,2%) et du Val-d'Oise (-0,3%) sont les plus touchés.
Variations de prix en province
Forte hausse en province
La hausse des prix de l'immobilier se poursuit en province. Les villes qui enregistrent les plus fortes augmentations sont Clermont-Ferrand (+1,9%), Dijon (+1,5%), et Angers (+1,4%).
Baisse des prix dans certaines villes
Malgré cette tendance haussière, certaines villes connaissent une baisse de leurs prix immobiliers. On peut citer Le Havre (-0,7%), Rennes (-0,3%), et Brest (-0,2%).
Analyse de Michel Mouillart
Selon Michel Mouillart, Professeur d'économie à l'Université Paris-Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, ces variations de prix s'expliquent par plusieurs facteurs, notamment le niveau des taux d'intérêt et la tension du marché.
Les baisses de prix observées dans certaines villes sont principalement dues à l'augmentation des taux d'intérêt, qui réduit la capacité d'emprunt des ménages. Parallèlement, la tension du marché immobilier reste forte dans d'autres villes, ce qui entraîne une hausse des prix.