Marché immobilier de l'ancien : une pression constante sur les prix
Selon le baromètre LPI-SeLoger, les prix de l'immobilier ancien continuent leur ascension, malgré un léger ralentissement du marché.
Hausse des prix dans l'immobilier ancien
Le professeur d'économie à l'université de Paris Ouest, Michel Mouillart, révèle que les prix de l'immobilier ancien connaissent une hausse persistante, d'après le baromètre LPI-SeLoger. Cette tendance se confirme malgré un ralentissement du marché dû aux incertitudes liées à la situation sanitaire et aux restrictions bancaires imposées par le Haut Conseil de stabilité financière.
Des disparités régionales
Les régions présentent des disparités en termes de hausse des prix. Les zones rurales et les petites villes sont particulièrement touchées, avec des augmentations de prix supérieures à la moyenne nationale, qui s'établit à +4,6% sur un an. En revanche, certaines grandes villes subissent un ralentissement de la croissance des prix, voire une baisse, comme à Paris et Bordeaux.
Un marché immobilier résilient
Malgré la crise sanitaire et les restrictions bancaires, le marché immobilier de l'ancien a démontré une certaine résilience. Selon Michel Mouillart, ce phénomène s'explique par plusieurs facteurs :
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Des conditions de financement favorables : les taux d'intérêt des crédits immobiliers restent bas, soutenant ainsi la demande et favorisant l'investissement dans l'immobilier ancien.
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Une forte demande : les ménages sont nombreux à vouloir acquérir un bien immobilier, que ce soit pour des raisons professionnelles ou personnelles, ce qui contribue à maintenir la pression sur les prix.
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Une offre insuffisante : le nombre de biens disponibles à la vente est inférieur à la demande, ce qui entraîne une concurrence entre acheteurs et une hausse des prix.
Perspectives pour 2022
Pour l'année 2022, Michel Mouillart prévoit une poursuite de la hausse des prix dans l'immobilier ancien, bien que le rythme pourrait être légèrement moins soutenu qu'en 2021. Cette tendance devrait se maintenir tant que les conditions de financement resteront favorables et que l'offre de biens à la vente ne parviendra pas à satisfaire la demande croissante des ménages.