Mai 2021 : Le marché immobilier résiste au troisième confinement
Selon le dernier baromètre LPI-SeLoger, le troisième confinement n'a eu qu'un impact limité sur le marché immobilier français. Les experts, dont Michel Mouillart, ont analysé les données concernant les prix, les délais de vente et le nombre de transactions pour dresser un bilan.
Des prix stables
Malgré les restrictions liées à la crise sanitaire, les prix de l'immobilier sont restés relativement stables. En mai 2021, ils ont même enregistré une légère hausse de 0,4% par rapport au mois précédent. Cette tendance s'observe dans toutes les régions de France, à l'exception de l'Île-de-France où les prix ont connu une baisse modérée.
Des délais de vente en baisse
Le confinement n'a pas ralenti les transactions immobilières. Au contraire, les délais de vente se sont réduits de manière significative. En mai 2021, il fallait compter en moyenne 81 jours pour vendre un bien immobilier, contre 91 jours un an auparavant. Cette rapidité s'explique en partie par la forte demande et le nombre limité de biens disponibles sur le marché.
Un nombre de transactions record
Le marché immobilier a connu un véritable rebond en termes de transactions. Au cours des douze derniers mois, il a enregistré une hausse de 11,3% par rapport à la même période l'année précédente. Cette dynamique s'est poursuivie en mai 2021, avec un nombre de transactions supérieur à celui observé avant le premier confinement.
Les facteurs clés de cette résilience
Plusieurs facteurs expliquent la résistance du marché immobilier face au troisième confinement :
- La digitalisation des processus de vente, qui a permis de poursuivre les transactions à distance ;
- Les taux d'intérêt historiquement bas, qui encouragent les particuliers à investir dans l'immobilier ;
- Le désir des Français de changer de logement ou de se tourner vers des biens plus spacieux et confortables.
En conclusion, le marché immobilier français a démontré sa capacité d'adaptation et sa résilience face à la crise sanitaire et aux restrictions liées au troisième confinement. Cette tendance devrait se poursuivre dans les mois à venir, à condition que les conditions économiques et sanitaires restent favorables.