Location Meublée de Courte Durée : Nouvelles Dispositions Fiscales
Le gouvernement a récemment annoncé une série de mesures visant à renforcer l'imposition sur les locations meublées de courte durée. Ces changements interviennent dans un contexte où ce type de location connaît une forte croissance, notamment grâce aux plateformes en ligne.
Un Seuil de 120 Jours
L'une des principales modifications concerne le seuil au-delà duquel la location est considérée comme professionnelle. Désormais, ce seuil est fixé à 120 jours par an, contre 150 jours auparavant. Cette mesure vise à limiter la multiplication des locations de courte durée dans certaines zones tendues, où elles peuvent contribuer à la pénurie de logements.
Le Régime Micro-BIC Aboli
Autre changement majeur : le régime micro-BIC, qui permettait aux loueurs de bénéficier d'un abattement forfaitaire de 50 % sur leurs recettes, est supprimé. Désormais, tous les loueurs seront soumis au régime réel simplifié, qui impose une comptabilité plus détaillée et permet de déduire l'ensemble des charges liées à la location.
Une Taxe de Séjour Revue à la Hausse
Enfin, le gouvernement a décidé d'augmenter la taxe de séjour applicable aux locations meublées de courte durée. Cette taxe, dont le montant varie selon la commune et le type de logement, sera désormais collectée par les plateformes en ligne, qui étaient jusqu'ici dispensées de cette obligation.
Quelles Conséquences pour les Propriétaires ?
Ces nouvelles dispositions fiscales risquent de peser lourd sur le budget des propriétaires qui louent leur bien en meublé de courte durée. En effet, ils devront non seulement s'acquitter d'une taxe de séjour plus élevée, mais aussi tenir une comptabilité plus rigoureuse et supporter des charges fiscales plus importantes.
Pour autant, ces mesures ne devraient pas remettre en cause l'attractivité de ce type de location, qui offre des rendements souvent supérieurs à ceux des locations traditionnelles. Les propriétaires devront simplement être plus vigilants dans la gestion de leur bien et anticiper les coûts liés à ces nouvelles obligations fiscales.