L'immobilier neuf sous tension : les craintes des experts face au PLF 2023
Le projet de loi de finances pour 2023 suscite une vague d'inquiétude parmi les professionnels de l'immobilier neuf. Ces derniers mettent en garde contre des dispositions qui pourraient fragiliser un secteur déjà en difficulté.
Des mesures jugées contre-productives
Les principales organisations du secteur pointent du doigt plusieurs aspects problématiques :
- Une fiscalité alourdie : Les nouvelles taxes envisagées risquent d'augmenter les coûts de construction, rendant les logements neufs moins accessibles.
- Des délais administratifs rallongés : Les procédures complexes pourraient ralentir les projets, aggravant la crise du logement.
- Un déséquilibre du marché : Les incitations fiscales réduites pourraient décourager les investisseurs, limitant l'offre de logements.
"Ces mesures, si elles sont adoptées, pourraient avoir un effet dévastateur sur l'ensemble de la filière", déclare un porte-parole de la Fédération des promoteurs immobiliers.
Un impact direct sur les acquéreurs
Les futurs propriétaires ne seraient pas épargnés par ces changements. Les prix des logements neufs pourraient grimper, tandis que les aides à l'accession à la propriété seraient revues à la baisse. Une situation qui inquiète particulièrement les jeunes ménages et les primo-accédants.
Des alternatives proposées par les professionnels
Face à ces risques, les acteurs du secteur proposent plusieurs pistes pour préserver la dynamique du marché :
- Simplifier les procédures : Réduire les délais d'instruction des permis de construire.
- Maintenir les incitations fiscales : Conserver les dispositifs favorisant l'investissement locatif.
- Encourager l'innovation : Soutenir les projets écologiques et les nouvelles technologies de construction.
Conclusion : un appel à la vigilance
Alors que le PLF 2023 est en discussion, les professionnels de l'immobilier neuf appellent les décideurs à prendre en compte leurs avertissements. Sans ajustements, ces mesures pourraient aggraver la crise du logement et freiner la relance économique.
Crédit image : CartoImmo
