Début 2016 : Le marché immobilier français en pleine redistribution
Une étude des fluctuations des prix de l'immobilier en fin d'année 2015 dévoile un marché en pleine redistribution, à l'exception de Lille et Paris où les prix poursuivent leur déclin.
Le marché immobilier français présente un tableau contrasté en cette fin d'année 2015. Si la majorité des grandes villes connaît une augmentation des prix, certaines régions, telles que Lille et Paris, ne suivent pas la tendance.
Hausse des prix dans plusieurs grandes villes
Dans plusieurs grandes villes françaises, les prix de l'immobilier ont connu une hausse notable au cours du dernier trimestre 2015. Cette tendance s'explique par une demande accrue et un contexte économique favorable.
- Bordeaux : +3,1%
- Lyon : +2,7%
- Marseille : +1,6%
- Nantes : +1,5%
- Toulouse : +1,3%
- Strasbourg : +1,3%
Stagnation des prix à Lille malgré une demande soutenue
Contrairement aux autres grandes villes, Lille fait face à une stagnation des prix de l'immobilier en dépit d'une demande qui demeure forte. Cette situation s'explique par un déséquilibre entre l'offre et la demande, les biens mis en vente ne correspondant pas toujours aux attentes des acheteurs potentiels.
Paris : la baisse des prix se poursuit
Dans la capitale, la tendance à la baisse des prix de l'immobilier se poursuit. En fin d'année 2015, les prix ont encore diminué de 1,2%. Cette évolution s'explique par une offre de biens plus importante et des acquéreurs qui profitent de la situation pour négocier.
En résumé, le marché immobilier français est en pleine redistribution à l'aube de l'année 2016. Les prix augmentent dans la plupart des grandes villes, mais certaines régions comme Lille et Paris voient leurs prix se stabiliser ou continuer à baisser.