Tendances du Marché Immobilier dans l'Ancien : Une Baisse Saisonnale des Prix
Selon le dernier baromètre LPI-SeLoger, le marché immobilier de l'ancien affiche une baisse saisonnière des prix. Michel Mouillart, professeur d'économie à l'Université Paris-Ouest et spécialiste de l'immobilier, décrypte cette tendance.
Une Baisse Saisonnale Prévisible
Le professeur Michel Mouillart explique que cette baisse des prix est une tendance habituelle en cette période de l'année. En effet, après une forte activité au printemps et en début d'été, le marché connaît traditionnellement un ralentissement à l'automne.
« Cette baisse saisonnière est parfaitement normale. Elle s'explique par une diminution de la demande liée aux vacances d'été et à la rentrée scolaire. Les acheteurs potentiels sont moins pressés et attendent souvent la fin de l'année pour concrétiser leurs projets immobiliers. » - Michel Mouillart
Des Prix en Baisse dans les Grandes Villes
Cette baisse saisonnière concerne principalement les grandes villes, où les prix avaient fortement augmenté ces dernières années. Selon le baromètre LPI-SeLoger, les prix ont diminué de 0,8% à Paris, de 0,5% à Lyon et de 0,4% à Marseille.
Cependant, cette tendance à la baisse ne doit pas être surinterprétée. Comme le souligne Michel Mouillart, il s'agit avant tout d'un réajustement après une période de forte croissance.
« Les prix dans l'ancien restent élevés, notamment dans les grandes métropoles. Cette baisse saisonnière est un phénomène naturel qui permet au marché de se stabiliser. » - Michel Mouillart
Des Perspectives Encourageantes pour l'Avenir
Malgré cette baisse saisonnière, les perspectives pour le marché immobilier de l'ancien restent encourageantes. Le volume des transactions devrait continuer à progresser, soutenu par des taux d'intérêt toujours attractifs et une demande solide.
Michel Mouillart estime que les prix devraient se stabiliser dans les prochains mois, avant de reprendre leur croissance en 2022.
« Nous anticipons une légère hausse des prix dans l'ancien l'année prochaine, autour de 2 à 3%. Le marché devrait rester dynamique, grâce à un contexte économique favorable et à un désir de propriété toujours présent chez les Français. » - Michel Mouillart