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Perspectives du marché immobilier de l'ancien pour 2016 : une légère hausse après trois ans de récession

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Selon Michel Mouillart, professeur d'économie à l'Université de Paris Ouest, le marché immobilier de l'ancien devrait connaître une modeste augmentation des prix en 2016, suite à trois années de récession.

Perspectives du marché immobilier de l'ancien pour 2016 : une légère hausse après trois ans de récession

Selon Michel Mouillart, professeur d'économie à l'Université de Paris Ouest et spécialiste de l'immobilier, le marché immobilier de l'ancien devrait connaître une modeste augmentation des prix en 2016, suite à trois années de récession.

Analyse de la situation actuelle

Après une période difficile marquée par une baisse des transactions et des prix, le marché de l'immobilier ancien semble amorcer un léger redressement. En effet, les derniers chiffres publiés par le baromètre LPI-SeLoger montrent que les prix des logements anciens ont légèrement progressé au cours des derniers mois, avec une hausse de 0,5% au premier trimestre 2016.

Facteurs influençant la reprise

Plusieurs facteurs expliquent cette timide reprise du marché immobilier de l'ancien :

  • Les taux d'intérêt historiquement bas : les taux d'intérêt des crédits immobiliers n'ont jamais été aussi faibles, incitant ainsi les ménages à investir dans la pierre.
  • Le dispositif Pinel : ce dispositif fiscal encourage l'investissement locatif dans le neuf, ce qui a pour effet de stimuler également le marché de l'ancien.
  • La reprise économique : la croissance économique repart, ce qui favorise la confiance des ménages et leur capacité d'emprunt.

Prévisions pour 2016

Selon Michel Mouillart, cette embellie devrait se poursuivre tout au long de l'année 2016, avec une hausse des prix de l'ordre de 1 à 2%. Toutefois, cette augmentation restera modérée et devrait être inférieure à l'inflation.

Conclusion

Après trois années de récession, le marché immobilier de l'ancien semble enfin reprendre des couleurs. Cependant, il convient de rester prudent, car cette reprise reste fragile et dépendra de l'évolution des taux d'intérêt et de la conjoncture économique.

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