L'année 2014 dans l'immobilier : un marché aux contrastes marqués

Jean-François Buet, président de la FNAIM, analyse les tendances de l'année 2014 et les écarts grandissants dans le secteur immobilier.

L'année 2014 dans l'immobilier : un marché aux contrastes marqués

Par Jean-François Buet, président de la FNAIM

Une année peu dynamique où les écarts se sont creusés.

  • Jean-François Buet, président de la FNAIM

Un bilan en demi-teinte

Selon Jean-François Buet, président de la Fédération Nationale de l'Immobilier (FNAIM), l'année 2014 s'est avérée peu dynamique dans le secteur immobilier. En effet, le marché a connu de fortes disparités entre les zones géographiques et les types de biens.

Les zones rurales et périurbaines à la traîne

Les zones rurales et périurbaines ont particulièrement souffert en 2014, avec des difficultés pour écouler les stocks de biens immobiliers. Les acquéreurs étaient moins nombreux, et les vendeurs ont dû s'armer de patience avant de trouver preneur.

Les grandes métropoles, un marché plus résilient

En revanche, les grandes métropoles ont affiché une meilleure santé. Les prix y ont continué de progresser, malgré un léger ralentissement par rapport aux années précédentes. Les investisseurs ont été particulièrement actifs dans ces zones, attirés par la rentabilité locative et la perspective de plus-values à long terme.

Les raisons d'un marché contrasté

Plusieurs facteurs expliquent ces écarts importants entre les différentes zones géographiques :

  • La situation économique : les difficultés économiques et le chômage ont freiné les projets immobiliers dans certaines régions.
  • Les politiques publiques : certaines mesures, comme le dispositif Pinel, ont encouragé l'investissement dans l'immobilier neuf, principalement dans les grandes agglomérations.
  • L'offre et la demande : le déséquilibre entre l'offre et la demande a généré des tensions sur les prix, notamment dans les zones tendues.

Perspectives pour 2015

Pour 2015, Jean-François Buet anticipe une poursuite des écarts entre les différents marchés immobiliers. Toutefois, il estime que la reprise économique devrait progressivement redynamiser le secteur, notamment dans les zones rurales et périurbaines. Les taux d'intérêt historiquement bas devraient également continuer de soutenir l'activité.

Il est essentiel que les pouvoirs publics accompagnent cette reprise en proposant des mesures adaptées aux besoins des territoires et des différents acteurs du marché.

  • Jean-François Buet, président de la FNAIM

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