Hausse des prix dans l'immobilier ancien : les changements depuis le 1er mars
Depuis le 1er mars 2023, l'acquisition d'un bien immobilier ancien en France a subi une augmentation de 0,7% en raison des modifications apportées aux taxes.
Les raisons de cette hausse
Cette augmentation résulte principalement de la réforme des droits de mutation à titre onéreux (DMTO). Les DMTO sont des taxes perçues par les collectivités locales lors de la vente d'un bien immobilier. Elles se composent de trois taxes distinctes :
- La taxe départementale
- La taxe communale
- Le prélèvement pour frais d'assiette et de recouvrement
L'impact sur les acquéreurs
Cette hausse des prix a un impact direct sur le budget des acheteurs potentiels. En effet, elle engendre une augmentation des frais de notaire, qui incluent les DMTO. Par conséquent, les acquéreurs devront prévoir un budget plus important pour finaliser leur projet d'achat.
Exemple concret
Pour mieux comprendre l'impact financier de cette hausse, prenons l'exemple d'un bien immobilier ancien d'une valeur de 200 000 euros. Avant le 1er mars, les frais de notaire s'élevaient à environ 15 600 euros. Depuis la mise en place de la réforme, ces frais ont augmenté de 0,7%, soit une hausse de 109,2 euros, portant le montant total des frais de notaire à 15 709,2 euros.
Des mesures pour atténuer la hausse
Face à cette augmentation des prix, certaines mesures ont été mises en place pour soutenir les acquéreurs, notamment les primo-accédants. Parmi ces mesures, on retrouve :
- Le maintien du prêt à taux zéro (PTZ) dans certaines zones
- L'élargissement du dispositif Pinel pour l'investissement locatif
- La prolongation du dispositif Denormandie pour la rénovation de biens anciens
En définitive, bien que l'achat d'un bien immobilier ancien soit désormais légèrement plus coûteux, des solutions existent pour alléger le fardeau financier des acquéreurs et faciliter l'accession à la propriété.