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Les frais de notaire en hausse : la grogne des professionnels de l'immobilier

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Une augmentation des frais de notaire suscite des réactions vives au sein des acteurs du marché immobilier.

Les frais de notaire en hausse : la grogne des professionnels de l'immobilier

Le secteur immobilier est en ébullition depuis l'annonce d'une augmentation des frais de notaire. Cette hausse, qui s'inscrit dans un contexte de réforme fiscale, suscite des réactions vives de la part des professionnels du secteur.

Une réforme fiscale controversée

Cette augmentation des frais de notaire s'explique par une réforme fiscale visant à accroître les revenus des collectivités territoriales. En effet, ces dernières percevront une part plus importante des droits de mutation à titre onéreux (DMTO), qui sont les frais dus lors de la vente d'un bien immobilier.

Des professionnels de l'immobilier en colère

Cette décision est loin de faire l'unanimité auprès des acteurs du marché immobilier. En effet, de nombreux professionnels craignent que cette hausse ne dissuade les acheteurs potentiels et ne freine l'activité du secteur.

« Cette augmentation risque de décourager les investisseurs et de ralentir le marché », explique un agent immobilier.

« Les acquéreurs vont devoir débourser encore plus pour acheter leur logement. C'est un vrai frein à l'accession à la propriété », ajoute un notaire.

Les conséquences pour les acheteurs

Pour les acheteurs, cette hausse se traduira par des frais supplémentaires à régler lors de la signature de l'acte de vente. En effet, les frais de notaire, qui comprennent les émoluments du notaire, les droits d'enregistrement et la contribution de sécurité immobilière, représentent environ 7 à 8 % du prix d'achat d'un bien immobilier dans l'ancien et 2 à 3 % dans le neuf.

Des solutions pour atténuer cette hausse ?

Face à cette grogne, certains professionnels appellent à une révision de cette réforme fiscale. Ils proposent notamment de limiter l'impact de cette hausse sur les acquéreurs les plus modestes ou de réduire les émoluments des notaires.

« Il faut trouver des solutions pour atténuer cette hausse et éviter de pénaliser les acheteurs », conclut un professionnel de l'immobilier.

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