La Finlande durcit les règles d'acquisition immobilière pour les non-résidents
Dans un contexte géopolitique tendu, la Finlande a récemment adopté une série de mesures visant à encadrer plus strictement l'achat de logements par des étrangers. Ces nouvelles dispositions, qui entrent en vigueur prochainement, concernent spécifiquement les citoyens russes, ukrainiens et suisses.
Un cadre légal renforcé
Les autorités finlandaises ont justifié cette décision par des impératifs de sécurité nationale et de stabilité économique. Les principales modifications incluent :
- Interdiction totale pour les ressortissants russes d'acquérir des biens immobiliers sur le territoire finlandais.
- Restrictions sévères pour les Ukrainiens, limitant leurs achats à des cas exceptionnels et soumis à approbation.
- Conditions plus strictes pour les Suisses, bien que moins restrictives que pour les deux autres nationalités.
Impact sur le marché immobilier
Ces changements pourraient avoir des répercussions significatives sur le secteur immobilier finlandais, traditionnellement attractif pour les investisseurs étrangers. Les experts s'attendent à une baisse de la demande dans certaines régions, notamment celles frontalières avec la Russie.
"Cette mesure vise à protéger les intérêts nationaux tout en maintenant un équilibre économique", a déclaré un porte-parole du gouvernement finlandais.
Réactions et perspectives
Les réactions à ces nouvelles règles sont mitigées. Certains y voient une nécessité face aux tensions internationales, tandis que d'autres craignent un ralentissement du marché. Les professionnels de l'immobilier s'adaptent déjà à ce nouveau cadre, en anticipant une évolution des stratégies d'investissement.
Pour les étrangers concernés, des alternatives existent, comme l'achat via des sociétés locales ou des partenariats avec des résidents finlandais. Cependant, ces solutions restent complexes et coûteuses.
En conclusion, cette décision marque un tournant dans la politique immobilière finlandaisse, reflétant les défis géopolitiques actuels. Les mois à venir seront cruciaux pour évaluer l'impact réel de ces mesures sur le marché et l'économie locale.