Le dispositif Denormandie se réinvente pour séduire les investisseurs
Le gouvernement a annoncé une série de mesures visant à relancer l’attractivité du dispositif Denormandie, un mécanisme fiscal destiné à encourager la rénovation de logements anciens. Parmi les principales nouveautés, on note une extension des zones géographiques concernées ainsi qu’un élargissement des types de travaux éligibles.
Des zones éligibles étendues
Contrairement aux restrictions initiales, le dispositif s’ouvre désormais à de nouvelles communes, permettant à un plus grand nombre d’investisseurs de bénéficier de cette réduction d’impôt. Les critères de sélection ont été revus pour inclure des territoires jusqu’alors exclus, offrant ainsi de nouvelles opportunités d’investissement locatif.
Nouvelles zones concernées :
- Communes en périphérie des grandes métropoles
- Villes moyennes en reconversion économique
- Quartiers prioritaires en rénovation urbaine
Des travaux éligibles plus variés
Autre changement majeur : la liste des travaux ouvrant droit à l’avantage fiscal a été élargie. Désormais, les propriétaires pourront engager des rénovations plus légères tout en profitant des avantages du dispositif. Cela inclut notamment :
- L’amélioration énergétique : isolation, remplacement de fenêtres, systèmes de chauffage performants.
- La modernisation des équipements : cuisines, salles de bain, électricité.
- La mise aux normes : accessibilité, sécurité, conformité aux réglementations.
Un dispositif plus accessible
Avec ces modifications, le gouvernement espère attirer davantage d’investisseurs, tout en dynamisant le marché de la rénovation. Les propriétaires-bailleurs pourront ainsi bénéficier d’une réduction d’impôt pouvant atteindre 21% du montant des travaux, sous conditions.
« Ces ajustements visent à simplifier l’accès au dispositif tout en soutenant la transition énergétique des logements anciens. » — Ministère du Logement.
Comment en profiter ?
Pour bénéficier de ces avantages, les investisseurs doivent respecter certaines conditions :
- Acheter un logement ancien situé dans une zone éligible.
- Engager des travaux de rénovation conformes aux nouveaux critères.
- Louer le bien à un loyer encadré pendant une durée minimale.
Cette réforme s’inscrit dans une volonté de revitaliser le parc immobilier ancien tout en offrant des solutions fiscales avantageuses. Une opportunité à saisir pour les investisseurs soucieux de concilier rentabilité et rénovation durable.