Défibrillateur en copropriété : ce que dit la loi
L’équipement des lieux publics en défibrillateurs automatiques externes (DAE) est une préoccupation croissante. Mais qu’en est-il des copropriétés ? Contrairement aux idées reçues, aucune loi n’impose explicitement leur installation dans les résidences privées. Cependant, certaines situations peuvent rendre cette démarche fortement recommandée, voire indispensable.
Pourquoi envisager un défibrillateur dans sa copropriété ?
- Sécurité des résidents : Un arrêt cardiaque peut survenir à tout moment, et un DAE augmente considérablement les chances de survie.
- Responsabilité des syndicats : Bien que non obligatoire, l’absence de dispositif peut engager la responsabilité du syndicat en cas d’accident.
- Incitations fiscales : Certaines collectivités locales offrent des aides pour l’achat et l’installation de ces appareils.
Comment procéder à l’installation ?
Si la décision est prise, plusieurs étapes sont nécessaires :
- Consultation en assemblée générale : Les copropriétaires doivent voter pour valider le projet.
- Choix de l’emplacement : Le DAE doit être accessible 24h/24, idéalement dans un hall ou près des ascenseurs.
- Formation des résidents : Bien que l’utilisation soit simplifiée, une initiation aux gestes de premiers secours est conseillée.
Coût et financement
Le prix d’un défibrillateur varie entre 1 000 et 2 000 euros, sans compter les frais d’installation. Des subventions peuvent être sollicitées auprès des mairies ou des associations de santé. Certains assureurs proposent également des réductions pour les copropriétés équipées.
Conclusion : un investissement utile
Même si la loi ne l’impose pas, installer un défibrillateur en copropriété est un acte citoyen et sécuritaire. Cela renforce la protection des habitants et valorise le bien immobilier. Une réflexion collective s’impose pour faire de ce projet une réalité.