Les nouvelles réalités des copropriétés à l'ère du COVID-19
La gestion des copropriétés a subi des transformations majeures depuis l'émergence de la pandémie. Ces changements, souvent discrets mais profonds, redéfinissent les interactions entre copropriétaires et syndicats. Voici un tour d'horizon des principales évolutions.
Assemblées générales : vers le tout numérique
L'une des modifications les plus marquantes concerne l'organisation des assemblées générales. Désormais, ces réunions se déroulent principalement en visioconférence, une pratique qui s'est généralisée pour respecter les mesures sanitaires. Cette transition vers le numérique offre plusieurs avantages :
- Accessibilité accrue : les copropriétaires peuvent participer depuis n'importe quel lieu.
- Réduction des coûts : suppression des frais liés à la location de salles.
- Gain de temps : suppression des déplacements pour les participants.
Cependant, cette digitalisation nécessite une adaptation des outils et des compétences des participants pour garantir une participation efficace.
Gestion des parties communes : des protocoles renforcés
Les espaces partagés, comme les halls d'entrée ou les ascenseurs, font l'objet d'une attention particulière. Les syndicats ont mis en place des protocoles stricts pour limiter les risques de contamination :
- Nettoyage régulier avec des produits désinfectants.
- Signalétique claire pour rappeler les gestes barrières.
- Limitation des contacts dans les zones à forte fréquentation.
Ces mesures, bien que contraignantes, sont essentielles pour assurer la sécurité de tous les résidents.
Délais et procédures : une flexibilité accrue
La crise sanitaire a également impacté les délais légaux et les procédures administratives. Les tribunaux et les services publics ont adapté leurs fonctionnements pour tenir compte des contraintes liées à la pandémie. Par exemple :
- Prolongation des délais pour les recours ou les contestations.
- Simplification des démarches en ligne pour les déclarations et les paiements.
Ces ajustements visent à éviter les retards préjudiciables aux copropriétaires et aux syndicats.
Conclusion : une gestion plus résiliente
Les copropriétés ont dû innover pour faire face à cette crise sans précédent. Ces adaptations, bien que parfois complexes, ont permis de maintenir un fonctionnement essentiel tout en protégeant la santé des résidents. À l'avenir, certaines de ces pratiques pourraient bien s'installer durablement, marquant un tournant dans la gestion des copropriétés.