La FNAIM monte au créneau contre les Safer
Dans un contexte immobilier déjà tendu, la Fédération Nationale de l'Immobilier (FNAIM) a récemment pointé du doigt les Sociétés d'Aménagement Foncier et d'Établissement Rural (Safer). Ces dernières sont accusées de pratiques anticoncurrentielles, tant à l'égard des professionnels que des particuliers.
Des accusations lourdes
Selon la FNAIM, les Safer bénéficieraient d'un avantage déloyal en intervenant directement sur le marché, au détriment des acteurs traditionnels. Plusieurs points de friction ont été identifiés :
- Accès privilégié aux transactions : Les Safer disposeraient d'informations en amont, leur permettant d'agir avant les autres.
- Prix d'acquisition contestés : La FNAIM dénonce des acquisitions à des tarifs inférieurs à ceux du marché, faussant la dynamique des prix.
- Opacité des procédures : Les critères de sélection des Safer manqueraient de transparence, selon les professionnels de l'immobilier.
Un débat aux multiples enjeux
Ce conflit met en lumière des questions plus larges sur la régulation du marché immobilier rural. Les Safer, créées pour préserver les terres agricoles, voient leur rôle remis en question. La FNAIM plaide pour un cadre plus équilibré, garantissant une concurrence loyale.
Réactions et perspectives
Les Safer, de leur côté, défendent leur mission d'intérêt général. Elles rappellent que leur action vise à protéger l'agriculture et les espaces naturels. Cependant, la FNAIM insiste sur la nécessité d'une réforme pour éviter les distorsions de marché.
À suivre : Ce dossier pourrait bien faire l'objet de discussions parlementaires dans les mois à venir, avec des répercussions potentielles sur l'ensemble du secteur.