La Bretagne, un marché immobilier marqué par l’ancrage régional
Contrairement à d’autres régions françaises, la Bretagne se distingue par une particularité notable : la majorité des propriétaires de résidences secondaires y sont eux-mêmes originaires de la région. Ce phénomène reflète un attachement profond à ce territoire, où l’immobilier devient bien plus qu’un simple investissement.
Un marché dominé par les locaux
Les chiffres le confirment : près de 60 % des résidences secondaires en Bretagne appartiennent à des Bretons. Plusieurs facteurs expliquent cette tendance :
- L’attachement familial : Beaucoup héritent de biens ou achètent près de leur lieu d’origine.
- La proximité géographique : Les déplacements sont facilités pour ceux qui vivent déjà dans la région.
- Un patrimoine culturel fort : La Bretagne, avec ses traditions et son cadre de vie, séduit ses propres habitants.
Des dynamiques différentes selon les zones
Si certaines communes côtières attirent des investisseurs extérieurs, l’intérieur des terres reste majoritairement acquis par des Bretons. Par exemple :
- Les villes balnéaires comme Saint-Malo ou Quiberon voient une légère hausse de propriétaires non-résidents.
- Les zones rurales conservent une forte proportion de propriétaires locaux, souvent liés à des racines familiales.
Un phénomène qui influence les prix
Cette prédominance de propriétaires bretons a un impact sur le marché :
- Stabilité des prix : Moins soumis aux spéculations extérieures, les biens gardent une valeur plus stable.
- Dynamique de transmission : Les transactions se font souvent en famille, limitant les variations brutales.
Conclusion : un modèle à part
La Bretagne illustre un modèle immobilier unique, où l’affectif prime sur le purement économique. Une tendance qui pourrait inspirer d’autres régions à valoriser leur patrimoine local.
« En Bretagne, on n’achète pas seulement une maison, on perpétue une histoire. » — Un agent immobilier rennais.